C'était un samedi aussi. Cette année là...

" ... voilà pourquoi nous disons, retenir par cœur ; 
car ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. "

Voltaire

27

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé
Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d’être libre et je te continue.

Paul Eluard

16 ans. 26 ans.

Et l'on savait enfin pourquoi le ciel est bleu...

Tu faisais plein de photos de ciel. Tu en avais une "collection".
À chaque fois que je fais une recherche de fond ciel pour mon travail, elles sont là : jeux de nuages sur ciel bleu, sur ciel gris, à l'aube, au crépuscule...

Comme tous les ans depuis 9 ans cette date me mange les tripes
même quand je ne veux pas y penser. 
Tu aurais eu 25 ans aujourd’hui. Quelle belle adulte serais-tu devenue ?
Gustave fait du hip-hop cette année…

J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
 
Je t’aime.
 
Maman

J'avais une fille…

8 ans. Rien à faire, je reviens.
8 ans. Tu portais ces bottines, ce blouson, ce sac, ce soir là aussi.

Les lilas refleurissent d'année en année.
Ils croulent sous les grappes mauves et blanches.

Il y a 24 ans, tu naissais.

Comme tu me manques aujourd'hui.
Je t'aime.

Ta maman.