Comme nous manque la chaleur de ta présence, de ton rire, de ta voix. Ton intelligence, ton exigence et ton impertinence.
mercredi 17 avril 2013
"Et quand il a fui - telqu'un écureuil - Son rire tremble encore à chaque feuille, Et l'on voit épeuré par un bouvreuil Le Baiser d'or du Bois, qui se
recueille."
Arthur Rimbaud
5 commentaires:
Anonyme
a dit…
Ce jeudi 18 avril, quelques lignes et une photo dans Libé à la page des Souvenirs ... une pensée pour Romane, et cet extrait du poème "Claire" :
Ceux qui n’ont pas connu cette charmante fille Ne peuvent pas savoir ce qu’était ce regard Transparent comme l’eau qui s’égaie et qui brille Quand l’étoile surgit sur l’océan hagard.
Elle était simple, franche, humble, naïve et bonne ; Chantant à demi-voix son chant d’illusion, Ayant je ne sais quoi dans toute sa personne De vague et de lointain comme la vision. ...
Elle a passé dans l’ombre où l’homme se résigne ; Le vent sombre soufflait ; elle a passé sans bruit, Belle, candide, ainsi qu’une plume de cygne Qui reste blanche, même en traversant la nuit !
Elle s’en est allée à l’aube qui se lève, Lueur dans le matin, vertu dans le ciel bleu, Bouche qui n’a connu que le baiser du rêve, Ame qui n’a dormi que dans le lit de Dieu !
"Claire" - Victor Hugo, décembre 1846, ("Les Contemplations"), poème écrit pour Claire Pradier (1826-1846), enfant de Juliette Drouet (1806-1883) et de James Pradier, sculpteur - La tombe commune de Claire Pradier et de sa mère se trouve à Saint-Mandé.
J'ai vu la petite notice dans le journal, je pense très fort à vous, à vos enfants, à cet amour resté suspendu dans l'air et qui baigne quand même les vivants, malgré la peine, et qui baignera à jamais votre famille.
Bonsoir, j ai aussi lu libe ce jour et la petite note en hommage à Romane a attiré mon attention. Les photos de ce blog sont magnifiques, les mots pour parler de votre disparue le sont tout autant. Et cette personne devait l être. Salutations
Vos mots sont magnifiques et je vous lis baignée de larmes. J'avais eu le regard accroché par le petit encart glissé dans le carnet de Libération et j'ai découvert Romane a travers les photos et les textes par lesquels elle continue de se faire connaître. Chez moi, on dit qu'une personne meurt le jour où elle n'est plus dans aucun souvenir. Le souvenir que vous entretenez sonne d'une justesse à couper le souffle.
5 commentaires:
Ce jeudi 18 avril, quelques lignes et une photo dans Libé à la page des Souvenirs ... une pensée pour Romane, et cet extrait du poème "Claire" :
Ceux qui n’ont pas connu cette charmante fille
Ne peuvent pas savoir ce qu’était ce regard
Transparent comme l’eau qui s’égaie et qui brille
Quand l’étoile surgit sur l’océan hagard.
Elle était simple, franche, humble, naïve et bonne ;
Chantant à demi-voix son chant d’illusion,
Ayant je ne sais quoi dans toute sa personne
De vague et de lointain comme la vision.
...
Elle a passé dans l’ombre où l’homme se résigne ;
Le vent sombre soufflait ; elle a passé sans bruit,
Belle, candide, ainsi qu’une plume de cygne
Qui reste blanche, même en traversant la nuit !
Elle s’en est allée à l’aube qui se lève,
Lueur dans le matin, vertu dans le ciel bleu,
Bouche qui n’a connu que le baiser du rêve,
Ame qui n’a dormi que dans le lit de Dieu !
"Claire" - Victor Hugo, décembre 1846, ("Les Contemplations"), poème écrit pour Claire Pradier (1826-1846), enfant de Juliette Drouet (1806-1883) et de James Pradier, sculpteur - La tombe commune de Claire Pradier et de sa mère se trouve à Saint-Mandé.
Bonsoir,
J'ai vu la petite notice dans le journal, je pense très fort à vous, à vos enfants, à cet amour resté suspendu dans l'air et qui baigne quand même les vivants, malgré la peine, et qui baignera à jamais votre famille.
Je vous salue et vous embrasse
Adrian
Bonsoir, j ai aussi lu libe ce jour et la petite note en hommage à Romane a attiré mon attention. Les photos de ce blog sont magnifiques, les mots pour parler de votre disparue le sont tout autant. Et cette personne devait l être. Salutations
Madame,
Vos mots sont magnifiques et je vous lis baignée de larmes. J'avais eu le regard accroché par le petit encart glissé dans le carnet de Libération et j'ai découvert Romane a travers les photos et les textes par lesquels elle continue de se faire connaître. Chez moi, on dit qu'une personne meurt le jour où elle n'est plus dans aucun souvenir. Le souvenir que vous entretenez sonne d'une justesse à couper le souffle.
l'un en dessous de l'autre on nous rappelle notre ami chanteur Bernard Haillant et Romane...
Bernard a écrit et chanté
ballade pour une enfant
pour une fleur des champs
ballade pour cet enfant
cette fleur d'un printemps
d'un instant
ballade pour une vie
portée jusqu'à la nuit
ballade pour cette vie
d'oiseau tombé du nid
sans un cri
On peut écouter Bernard et retrouver ses textes sur Internet...
... Et y écouter aussi un très beau texte "la tête de ma fille".
Je pense tendrement à eux deux.
Méjo
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