Comme nous manque la chaleur de ta présence, de ton rire, de ta voix. Ton intelligence, ton exigence et ton impertinence.
samedi 3 avril 2010
Juste elle
9 commentaires:
Anonyme
a dit…
Votre précédent article est bouleversant. Vous savez, je ne connaissais pas votre fille, je l'avais croisé car nous avions des amis en commun seulement. Mais j'ai perdu un ami, Etienne... Je ne pense pas pouvoir imaginer votre peine tant elle doit être immense. Je veux simplement vous dire que je parle aussi de Romane dans mes prières, et que si besoin je prierai pour vous aussi. La vie est injuste, mais accrochez-vous à la petite fleure qui se trouve dans votre malheur, car on ne peut malheureusement rien faire d'autre, si ce n'est continuer de vivre... Vous avez un ami, un fils... Donnez à ce petit bout, tout l'amour qu'il vous reste.
Mes pensées vont vers vous. Bien du courage Madame.
Les souvenirs se raccrochent à des flash back , des photos , des petits mots , mais chacun d'eux avec du temps ne sont plus assez utiles pour se rappeler de tout . Alors il y a des moments qu'on ne voulait pas oublier qu'on oublie , des fou rire qu'on voulait garder dans nos têtes qui résonnent de loin , des regards qu'on voulait encrés dans nos pensées qui se dissipent . La seule chose qui ne partira jamais , c'est notre amour pour elle . Je l'aime encore et encore , encore et toujours . Un an que le soleil brillait sur nos joues et que tu avais les pieds posé sur la barrière du vizir à me parler de tes amours et de tes déceptions .
Ma Lili, Je suis, je suis… c’est tellement beau ce que tu as fait, écris, c’est tellement fort, les mots sont venus tout seuls et puis ce con de google… j’ai merdé et j’ai perdu ce que j’avais écris et maintenant il y a plein de monde dans le bureau, ça s’existe, ça fait du bruit, ça m’agresse.
Je voudrai te serrer dans mes bras, te dire que je t’aime, que je vous aime toi et les tiens et que jamais je n’oublierai ta Romane, jamais, c’est impossible.
Je regarde son sourire, si beau, si fort, si présent, c’est comme si elle était là, parmi nous.
Je regarde les photos de Zéphyr et Romane, je me souviens comme ils étaient chiants tout les deux, les insultes, les mots doux, les rires, les enguelades. Je t’entends comme si c’était hier, je nous revois à Claire Matin, les repas, les soirées tous ensemble. Je nous revois toutes les deux le mercredi midi quand je venais manger avec toi, il y avait Romane et Barbara, Romane nous préparait nos assiettes. Toi et moi, nous mangions dans la salle, Romane et Barbara dans la cuisine… et puis elles partaient se balader et commençait le ballet des appelles… Je rallais, je disais qu’elle était “casse-couilles”…
Je me souviens à Clair Matin, Romane n’avait pas apprécié qu’on lui dise qu’elle était rebelle et Zéphyr de lui répondre qu’il valait mieux “être belle et rebelle, que môche et remôche !”. Oui, belle, car ton âme était belle.
Alors non, Romane on ne t’oubliera pas, c’est impossible, on ne t’oubliera pas, pour toi, pour tous les tiens, pour Gustave.
Je vous aime fort, Tendres pensées, Lolotte, 14 avril 2010
J'étais en vacances , le soleil , les balades , le printemps , la mer , et ce matin là mon portable a sonné et l'horreur est arrivée , l'incompréhension d'une nouvelle , d'une mort , et la non acceptation de ce qu'on entend , le refus du drame ..Ce n'était pas possible , ce n'était pas envisageable , il y avait une erreur , je faisais un cauchemard . Les larmes , le visage de Romane , son sourire , ses mimiques , son allure , son élégance , son style , je n'ai pas eu le temps , je n'ai pas pris le temps , on ne prend pas le temps de dire , de parler ? Comme si il ne pouvait rien arriver à la jeunesse .........Tu as le temps , voilà ce qu'on dit , ce qu'on se dit. Je partirais regarder le soleil , la mer encore , cette année , ce mème jour , pour me rappeler le soleil des yeux de Romane. jane M
Je me souviens de notre première rencontre de travail c'était du sérieux, je jouais les chefs de service tu arrivais avec ton univers.Tu m'as plu, une grande douceur, une écoute rare,au fil des rencontres, nous avons parlé de nos vies, de nos enfants et à chaque rencontre, un échange simple et vrai. Nous sommes tombées enceintes à 10 mois près, plus de 40 ans, déjà 2 grands, deux pères,nous vivions une aventure commune. Et puis il y eu les naissances et puis ton appel en avril, j'entends ta voix je l'entendrais longtenps, toujours je ne sais pas. Je partage au plus profond de mon être, de mon ventre la déchirure. Tu me surprends toujours, ta force,tu est tellement grande. Je t'accompagne et te remercie d'être. je vous embrasse tendrement Magali
Françoise, Je suis boulversée par ce témoignage. Romane est toujours là, je la vois quand je passe à St Jean, belle, douce, son regard clair et illuminé par un sourire radieux, aimable, elle me salue comme elle m'a saluée à Lyon en venant m'embrasser alors qu'elle ne m'avait jamais vue auparavant. Je la vois en forme, sereine, pensant à ceux qu'elle aime. Son image est là dans mon coeur, et je lui laisse une place de choix à côté de Véronique que je viens de perdre. Je suis confiante. Elle va. Elle est. Romane. Elle n'est pas seule. Elle vous a, Elle nous a. Grosses bises. Hélène Carlier.
Toi qui est si belle, j'ai dans le coeur toutes ces images de toi, ton rire erre dans ma tête et ne veut plus en sortir. Je t'ai connus petite fille dans cette école primaire, nos chemins se sont séparés durant nos années de collège, je retrouvais enfin ton sourire radieux au lycée. J'ai dans ma mémoire mes souvenirs les plus précieux avec toi. Cette journée passé chez ta mamou que tu aimes si fort, se laisser rouler dans l'herbe parsemée de pâquerettes avec nos poupons dans les bras... Grimper aux arbres, rire à n'en plus pouvoir, se raconter des histoires de coeur du haut de nos âges de petites filles. Toi, et tes livres que tu dévorais durant chaque récréations, toi, et ta façon de me sauter dans les bras... J'avais enfin retrouvé ce sourire, et cela me suffisait pour te retrouver toi. Toi, Romane tu es toujours. Je t'aime. Amandine.H
Romanette, J'ai vu une larme rouler sur ta joue... Tu me manques tant, tu nous manques tant. Je me raccroche à ces souvenirs ténus pour que ton image ne s'évanouisse pas. Je te revois jouant avec Laura et Thomas, si admiratifs de leur grande cousine. Dans mes rêves éveillés, nous partons à Barcelone tous ensemble, je te devine sur les Ramblas. Qu'ils sont fragiles ces souvenirs et comme ta petite voix et ton rire résonnent à mes oreilles. Je t'aimais Romanette et je ne te l'ai pas assez dit. Que de regrets aujourd'hui. Je t'aime si fort. "ta vieille tante"
9 commentaires:
Votre précédent article est bouleversant. Vous savez, je ne connaissais pas votre fille, je l'avais croisé car nous avions des amis en commun seulement. Mais j'ai perdu un ami, Etienne... Je ne pense pas pouvoir imaginer votre peine tant elle doit être immense. Je veux simplement vous dire que je parle aussi de Romane dans mes prières, et que si besoin je prierai pour vous aussi. La vie est injuste, mais accrochez-vous à la petite fleure qui se trouve dans votre malheur, car on ne peut malheureusement rien faire d'autre, si ce n'est continuer de vivre... Vous avez un ami, un fils... Donnez à ce petit bout, tout l'amour qu'il vous reste.
Mes pensées vont vers vous. Bien du courage Madame.
Ne dites pas : mourir. Dites : naître. Croyez.
Victor HUGO
Les souvenirs se raccrochent à des flash back , des photos , des petits mots , mais chacun d'eux avec du temps ne sont plus assez utiles pour se rappeler de tout . Alors il y a des moments qu'on ne voulait pas oublier qu'on oublie , des fou rire qu'on voulait garder dans nos têtes qui résonnent de loin , des regards qu'on voulait encrés dans nos pensées qui se dissipent . La seule chose qui ne partira jamais , c'est notre amour pour elle . Je l'aime encore et encore , encore et toujours .
Un an que le soleil brillait sur nos joues et que tu avais les pieds posé sur la barrière du vizir à me parler de tes amours et de tes déceptions .
Ma Lili,
Je suis, je suis… c’est tellement beau ce que tu as fait, écris, c’est tellement fort,
les mots sont venus tout seuls et puis ce con de google… j’ai merdé et j’ai perdu ce que j’avais écris
et maintenant il y a plein de monde dans le bureau, ça s’existe, ça fait du bruit, ça m’agresse.
Je voudrai te serrer dans mes bras, te dire que je t’aime, que je vous aime toi et les tiens et que jamais je n’oublierai ta Romane, jamais, c’est impossible.
Je regarde son sourire, si beau, si fort, si présent, c’est comme si elle était là, parmi nous.
Je regarde les photos de Zéphyr et Romane, je me souviens comme ils étaient chiants tout les deux, les insultes, les mots doux, les rires, les enguelades.
Je t’entends comme si c’était hier, je nous revois à Claire Matin, les repas, les soirées tous ensemble.
Je nous revois toutes les deux le mercredi midi quand je venais manger avec toi, il y avait Romane et Barbara, Romane nous préparait nos assiettes.
Toi et moi, nous mangions dans la salle, Romane et Barbara dans la cuisine… et puis elles partaient se balader et commençait le ballet des appelles…
Je rallais, je disais qu’elle était “casse-couilles”…
Je me souviens à Clair Matin, Romane n’avait pas apprécié qu’on lui dise qu’elle était rebelle et Zéphyr de lui répondre qu’il valait mieux “être belle et rebelle, que môche et remôche !”.
Oui, belle, car ton âme était belle.
Alors non, Romane on ne t’oubliera pas, c’est impossible, on ne t’oubliera pas, pour toi, pour tous les tiens, pour Gustave.
Je vous aime fort,
Tendres pensées,
Lolotte, 14 avril 2010
J'étais en vacances , le soleil , les balades , le printemps , la mer , et ce matin là mon portable a sonné et l'horreur est arrivée , l'incompréhension d'une nouvelle , d'une mort , et la non acceptation de ce qu'on entend , le refus du drame ..Ce n'était pas possible , ce n'était pas envisageable , il y avait une erreur , je faisais un cauchemard . Les larmes , le visage de Romane , son sourire , ses mimiques , son allure , son élégance , son style , je n'ai pas eu le temps , je n'ai pas pris le temps , on ne prend pas le temps de dire , de parler ? Comme si il ne pouvait rien arriver à la jeunesse .........Tu as le temps , voilà ce qu'on dit , ce qu'on se dit.
Je partirais regarder le soleil , la mer encore , cette année , ce mème jour , pour me rappeler le soleil des yeux de Romane.
jane M
Je me souviens de notre première rencontre de travail c'était du sérieux, je jouais les chefs de service tu arrivais avec ton univers.Tu m'as plu, une grande douceur, une écoute rare,au fil des rencontres, nous avons parlé de nos vies, de nos enfants et à chaque rencontre, un échange simple et vrai.
Nous sommes tombées enceintes à 10 mois près, plus de 40 ans, déjà 2 grands, deux pères,nous vivions une aventure commune.
Et puis il y eu les naissances et puis ton appel en avril, j'entends ta voix je l'entendrais longtenps, toujours je ne sais pas.
Je partage au plus profond de mon être, de mon ventre la déchirure.
Tu me surprends toujours, ta force,tu est tellement grande.
Je t'accompagne et te remercie d'être.
je vous embrasse
tendrement
Magali
Françoise,
Je suis boulversée par ce témoignage. Romane est toujours là, je la vois quand je passe à St Jean, belle, douce, son regard clair et illuminé par un sourire radieux, aimable, elle me salue comme elle m'a saluée à Lyon en venant m'embrasser alors qu'elle ne m'avait jamais vue auparavant. Je la vois en forme, sereine, pensant à ceux qu'elle aime. Son image est là dans mon coeur, et je lui laisse une place de choix à côté de Véronique que je viens de perdre. Je suis confiante. Elle va. Elle est. Romane. Elle n'est pas seule. Elle vous a, Elle nous a. Grosses bises. Hélène Carlier.
Toi qui est si belle, j'ai dans le coeur toutes ces images de toi, ton rire erre dans ma tête et ne veut plus en sortir. Je t'ai connus petite fille dans cette école primaire, nos chemins se sont séparés durant nos années de collège, je retrouvais enfin ton sourire radieux au lycée. J'ai dans ma mémoire mes souvenirs les plus précieux avec toi. Cette journée passé chez ta mamou que tu aimes si fort, se laisser rouler dans l'herbe parsemée de pâquerettes avec nos poupons dans les bras... Grimper aux arbres, rire à n'en plus pouvoir, se raconter des histoires de coeur du haut de nos âges de petites filles. Toi, et tes livres que tu dévorais durant chaque récréations, toi, et ta façon de me sauter dans les bras... J'avais enfin retrouvé ce sourire, et cela me suffisait pour te retrouver toi.
Toi, Romane tu es toujours.
Je t'aime.
Amandine.H
Romanette,
J'ai vu une larme rouler sur ta joue...
Tu me manques tant, tu nous manques tant.
Je me raccroche à ces souvenirs ténus pour que ton image ne s'évanouisse pas. Je te revois jouant avec Laura et Thomas, si admiratifs de leur grande cousine. Dans mes rêves éveillés, nous partons à Barcelone tous ensemble, je te devine sur les Ramblas. Qu'ils sont fragiles ces souvenirs et comme ta petite voix et ton rire résonnent à mes oreilles.
Je t'aimais Romanette et je ne te l'ai pas assez dit. Que de regrets aujourd'hui.
Je t'aime si fort.
"ta vieille tante"
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